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mercredi 7 décembre 2016

Cloud Computing, quel modèle pour votre entreprise ?

Reprenons. Nous avons vu la définition du Cloud Computing De ses caractéristiques techniques nous avons déduit les avantages qu'une entreprise peut en tirer. C'est un bon début. Toutefois le véritable atout du Cloud Computing réside dans son modèle, qui lui permet d'offrir une multitude de services adaptés aux besoins du client. Il est primordial pour une entreprise de bien comprendre les différents aspects de cette architecture afin de déterminer plus précisément les solutions adaptées à ses besoins. Vu le rythme d’évolution du Cloud Computing, il y a fort à parier que ce sera demain la méthode principale pour obtenir des ressources informatiques. Mieux vaut donc s'y préparer aujourd'hui.

Commençons par une analogie. Imaginez un réseau routier, ferroviaire, fluvial ou aérien. Sur cette infrastructure roulent, naviguent ou volent différents types de plateformes. Ce binôme infrastructure-plateformes est réuni dans le but de transporter d'un point A vers un point B des hommes et des marchandises. C'est un peu la même chose avec le Cloud... il existe un binôme infrastructure-plateformes dont le but est de fournir des services applicatifs en traitant des données.

Le Cloud a donc trois couches pyramidales qui correspondent aux trois manières d'offrir des services aux entreprises.

Le SaaS, à votre service dans quels cas ? 

saas-iaas-paasLa couche la plus haute est appelée SaaS, Software as a Service. Dans ce mode, le client utilise des applications installées et administrées par le fournisseur de services. Les données de l'entreprise sont alors traitées par le fournisseur et accessibles via un navigateur. Plus besoin de s'occuper des versions de l'application, des mises à jour, des différents composants matériels et logiciels nécessaires à la fourniture du service. Un exemple mondialement connu  d'application SaaS utilisée par de nombreuses entreprises est Salesforce.com, logiciel de gestion de la relation clients.

Les petites et moyennes entreprises se tournent volontiers vers les services "SaaS", notamment pour des applications payables à l'usage, ce qui leur évite d'investir dans le développement, le test et le déploiement de ressources internes. En adoptant des applications basées sur le cloud (messagerie, planning/agenda partagé, application de relations clients ou fournisseurs, gestion de plans de reprise d’activité, comptabilité, ressources humaines, etc), l'entreprise réserve le capital pour le développement de son cœur de métier. Suivant différentes études (1), plus d'une petite ou moyenne entreprise sur deux dans le monde utilisent plus de 3 services applicatifs du Cloud (comme la messagerie électronique, un site web avec module de paiement, etc...)

Alors si votre entreprise a un besoin ponctuel, par exemple une forte augmentation d’activité à mener à la fin de chaque mois ; ou un projet particulier qui requiert pour trois mois l'utilisation d'un logiciel de collaboration ; bref pour une action limitée dans le temps ou dans la ressource à fournir, c'est le mode le plus adapte.  C'est aussi un mode à favoriser pour des taches banales, qui ne contribuent pas ou peu à la valeur ajoutée des produits ou des services de votre entreprise, par exemple un service de messagerie électronique. C'est enfin un mode à privilégier si votre entreprise a un besoin fort de mobilité (commerciaux) ou une interaction importante avec le monde extérieur (un grand réseau de distributeurs, de nombreux sites éparpillés sur la planète, etc).

Il y a quand même des cas ou il n'est pas judicieux de basculer sur une application SaaS. Par exemple dans un environnement industriel qui requiert le traitement en temps réel de très nombreuses données pour lequel il existe d'ailleurs souvent des applications développées en interne qui satisfont pleinement l'entreprise. Ou dans des cas plus rares lorsqu'une législation n'autorise pas des données à être traitées ou conservées hors du pays d'origine. 

Le PaaS, plateforme pour le développement d'applications

La couche intermédiaire est appelée PaaS, Platform as a Service.. C'est le mode par lequel le fournisseur de services, en plus de fournir et d'administrer l'environnement machine (IaaS) s'occupe aussi du système d'exploitation et des outils d'infrastructure et de certains logiciels tiers. Le client peut ajouter et donc supporter ses propres outils, ainsi que la couche applicative. Parmi les fournisseurs de services PaaS les plus connus nous trouvons Google App Engine, Microsoft Azure Services notamment.

Les grands entreprises (+ de 1000 personnes) préfèrent ce mode de service plus adéquats pour fournir des ressources servant à développer et tester de nouvelles applications. Cela réduit le temps de déploiement d'applications clients, parce que les projets sont lancés sans avoir à passer par un circuit interne d'approvisionnement de ressources long et complexe (équipement réseau, serveurs, outils de sauvegarde plus la sécurité). Si vous utilisez la méthodologie agile pour le développement itératif et incrémental de vos applications, le PaaS est l'outil idéal pour faire face aux besoins à venir.

Le mode de service PaaS permet aux entreprises d’expérimenter de nouvelles technologies ou de nouveaux services qui seraient prohibitifs s'ils étaient achetés et déployés en interne. Cela permet aussi de s'adapter aux demandes de changements rapides du marché.

Il n'est pas souhaitable d'utiliser le mode PaaS si la performance de l’application développée est fortement dépendante d'une personnalisation poussée des logiciels ou matériels qui composent la plateforme. Pas plus qu'il n'est recommandé d'avoir sur cette plateforme des logiciels propriétaires qui pourraient empêcher de poursuivre le développement sur le PaaS d'un autre fournisseur de données, si le votre venait par exemple à faire faillite...

L' IaaS, l'infrastructure à la demande

infrastructure-informatique
La couche la plus basse est appelée IaaS, Infrastructure as a Service. C'est l'ensemble des ressources matérielles et logicielles (réseau, stockage, sauvegarde, serveurs, virtualisation) mises à disposition par le fournisseur de services. Le champion incontestable de l'IaaS est aujourd'hui AWS, Amazon Web Services, bien loin devant Microsoft Azure (1). Son offre propose de nombreux services (calcul, stockage, base de données, analyse, outils de développement, outils de gestion, etc) configurable suivant une myriade d'options.

Le principal avantage d'IaaS est de s'affranchir de l'achat d'équipements. Si votre Directeur Financier préfère l'Opex au Capex ou si votre entreprise débute et n'a pas le capital suffisant pour investir dans du matériel informatique, le mode IaaS est avantageux. Ou alors si vous devez faire face à un pic d’activité coté infrastructure, ou que suite à une demande des métiers vous souhaitiez tester ou répondre à un besoin particulier. En fait, des qu'une situation de blocage ou de dégradation de performance exige une réponse rapide, le mode IaaS peut être un recours acceptable. 

Faire appel à une solution Cloud IaaS peut s’avérer délicat dans certains cas ; par exemple lorsque des contraintes légales de conformité s'appliquent concernant le traitement ou le stockage de données hors des frontières, dans des environnements fournissant a priori moins de garanties de service que localement ; lorsque le niveau de performance exigé est tel que seule une infrastructure dédiée sur site peut répondre aux besoins des métiers de l'entreprise.

Alors, quel Cloud pour quelle entreprise ?

Les grandes entreprises ont des buts ou des obligations qui nécessitent souvent que leur applications soient hébergées en interne, ce qui limite leur accès au SaaS. Toutefois, utiliser les services Cloud dans le début du cycle de vie d'une application les intéresse. L'utilisation d'IaaS et/ou de PaaS pour développer et tester des applications augmente la productivité des développeurs, réduit le temps de mise sur le marché et les coûts associés.

Les PME quant à elles favorisent le SaaS parce que des applications prêtes à l'emploi sont fournies via un modèle économique de paiement à l'utilisation qui est compatible avec leurs objectifs stratégiques.

Aujourd’hui les entreprises attendent que les services Cloud ne soient plus uniquement tournés vers l'assistance aux objectifs stratégiques, mais vers l’exécution de tâches quotidiennes pour soutenir les processus métiers critiques de l'entreprise.

lundi 5 décembre 2016

Avons-nous été abandonné par nos dirigeants ?

Stephen Hawking vient de publier un avis dans The Guardian du 01 décembre 2016 intitulé « C’est le moment le plus dangereux pour notre planète ». Si l’anglais ne vous pose aucun problème, je vous encourage à prendre connaissance de l’alerte lancé par ce chercheur. Si vous maîtrisez mal la langue de Shakespeare... c’est dommage ! Ce texte est tellement dense que le résumer reviendrait à le dénaturer. Voici quelques réflexions autour des idées développées dans cet article.

Nous vivons dans l’inégalité



barre-immeubleRien de bien nouveau me direz-vous. La répartition des richesses n’a jamais été aussi contestable… et contestée, en témoigne le Brexit au Royaume-Uni ou l’élection de Donald Trump aux États-Unis.

Et peu importe les conseils des plus avisés, des experts et autres sommités, les exclus du partage ont retrouvé la voix électorale pour jeter un cri d’angoisse à la face des élites. Et maintenant, que vont faire nos dirigeants ?

Avant qu’ils ne prennent une décision quelconque, il serait bon qu’ils tirent les leçons du passé. En auront-ils l’humilité ?

Depuis trente ans, il y a toujours plus d’automatisation dans les usines, toujours plus d’intelligence artificielle, toujours plus de nouvelles technologies, toujours plus de globalisation économique. Depuis trente ans, il y a besoin de moins en moins de personnes pour produire plus, il y a de moins en moins de travail. Et le travail, c’est pas seulement la santé, c’est surtout l’égalité sociale, c’est une promesse de richesse. Sans emploi, on ne lutte plus pour maintenir son niveau de vie, on lutte pour gagner sa vie.

Alors quand demain nous aurons à affronter des défis planétaires comme le réchauffement climatique, la production alimentaire, la surpopulation, l’extinction d’espèces animales, l’éradication de pandémies, l’acidification des océans, la désertification, que ferons nos dirigeants ? Et nous, à titre individuel, quelle attitude adopterons-nous ?

Partage ou repli ?


Demain il y aura moins de ressources. Et qui seront dans les mains de quelques uns. Alors, devrons-nous partager avec encore plus de monde ou devrons-nous jalousement jouir de nos réserves ? 

Devrons nous accélérer le développement global pour limiter les flots massifs de migrants jetés sur les routes ? Ou devrons-nous construire des murs et des barrières, édifier des protections contre nos voisins ?

quartier-vauban-fribourg
Ce jeudi 01 décembre, j’ai pris connaissance du texte de Stephen Hawking alors que j’étais assis dans un bus pour rentrer chez moi.

Quelle ironie ! Je revenais de visiter le quartier Vauban, à Fribourg-en-Brisgau, Allemagne, là ou d'anciennes casernes, rendues à la municipalité en 1992 suite au retrait des forces françaises stationnées en Allemagne ont laissées place en vingt ans à un éco-quartier responsable. Les premiers occupants des lieux, inégaux et souvent illégaux, se sont unis en collectifs et associations pour participer à la reconstruction de l’espace. D’abord avec des matériaux récupérés, puis dans une démarche plus visionnaire de développement durable, d’autres logements sont sortis de terre, mieux conçus, plus performants. Aujourd’hui, environ 6.000 habitants vivent dans ce quartier. Une grande majorité de maisons produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme…

Au quartier Vauban, les jardins sont des espaces communs à partager entre locataires…Demain, saurons-nous faire aussi bien avec les ressources de la planète ? Serons-nous assez matures pour faire abstraction de nos intérêts particuliers au profit du bien général ? Et pourrons-nous compter sur nos dirigeants pour montrer la voie ? 

vendredi 18 novembre 2016

Pourquoi Amazon ouvre-t'il des librairies ?

En novembre 2015, Amazon a ouvert une librairie, un vrai magasin en dur, situé en plein centre de Seattle. Puis sont apparues d'autres grandes librairies en 2016 à San Diego et Portland, avec en projet la construction d'autres magasins à Chicago et Boston. 

Après tout, cela fait vingt ans qu'Amazon vend des livres avec le succès qu'on lui connaît, cela fait vingt années d'enregistrement de données clients qui doivent lui permettre de bien cerner les attentes des lecteurs... et surtout sur quels ressorts sont basés leurs actes d'achat. Alors pourquoi ne pas appliquer au monde réel ce qui fonctionne dans le monde virtuel...

librairie-amazon
Faisons d’abord un petit tour dans le magasin. Pas de doute, nous sommes chez Amazon, tellement l'agencement ressemble à un copier-coller du site web. Tous les livres sont présentés couverture visible, avec en dessous un panonceau mentionnant l’expérience lecteur (4 étoiles minimum pour faire partie du stock et être à la vente dans le magasin), un extrait d'un commentaire d'un lecteur (tiré bien sur des commentaires web) et une étiquette "Si vous avez aimé ce livre, vous aimerez alors ceux-la"...

Au milieu du magasin, d'autres rayons affichent des gadgets ou des articles conçus par Amazon, des liseuses Kindle, des tablettes Fire, des assistants virtuels Echo, des casques audio, des enceintes sans-fil, etc...

Alors si Amazon ouvre un magasin, il doit bien y avoir une raison, autre que celle de dire que Jeff Bezos, son président fondateur est un amateur inconditionnel de livres.Mais Amazon ne communique pas sa stratégie... Alors quel but secret poursuit la société ?

Et si, au-delà de toutes les interrogations, il ne s'agissait seulement que ... de vendre,  de vendre toujours et encore plus ? 

Le marché de la vente en ligne de livres, de la lecture digitale, annoncé comme le fossoyeur des livres imprimés serait-il vraiment à la hauteur ? Il apparaît que les lecteurs en ont décidé autrement. La vente en ligne de livres numériques vient de chuter de 11 % en 2015 aux États-Unis alors que dans le même temps la vente de livres en librairie connaissait pour la première fois une hausse de 2.5 %. Alors peut-être que pour continuer d’accroître ses parts de marché dans le livre, Amazon mise sur un mix vente en ligne-vente en magasin ?

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Aujourd'hui le commerce en ligne représente moins de 10% du commerce de détail aux États-Unis. Vendre uniquement à travers le canal internet ne semble pas durable (notamment à cause des coûts de transport). Et puis l'utilisation toujours plus grande d'appareils portables, avec un écran plus petit, limite les possibilités de promotion d'articles multiples. Mais en même temps, les applications pour smartphones par exemple, avec leur connectivité constante et leur outils de messagerie instantanée offre aux vendeurs encore plus d’opportunités de communiquer et d'influencer les acheteurs. Aujourd'hui la tendance est d'avoir un ensemble vente-en-ligne, vente-en-magasin, applications mobiles. Et ça tombe bien parce que Amazon a l'infrastructure nécessaire aujourd'hui pour approvisionner des magasins en dur, mais qu'en sera-t'il de la qualité des vendeurs sur place...

Ah au fait... Il n'y a pas de prix sur les livres en magasin ! Celui-ci dépend de votre relation avec Amazon. Si vous êtes membre d'un quelconque programme Amazon, vous payez le même prix que si vous aviez acheté le livre via internet. Sinon, vous payez le prix liste. A vous donc de trouver une borne pour scanner le code barre du bouquin, ou de regarder sur votre téléphone quel est le prix du moment sur le site Amazon.com. Et si c’était ça la véritable ambition d’Amazon, faire de vous un lecteur captif ?

Ce papier n'est ni une traduction, ni un résumé fidèle, mais une libre interprétation d'un article intitulé Amazon's next big move: take over the mall et paru sur le blog MIT Technology Review du 14 novembre 2016 (Auteur: Nicholas Carr). Mon intention est de permettre aux personnes ne maîtrisant pas la langue anglaise d'avoir accès à des informations provenant de sources diverses.

Cloud Computing, définition et caractéristiques

Allez je l'avoue, moi aussi j'ai voulu faire le malin, et vous proposer non pas une définition mais ma définition du "cloud computing" !

Avant de prendre la plume (enfin le clavier) , j'ai vérifié ce qu’était une définition et comment on en rédige une bonne. Puis j'ai passé les informations trouvées sur Internet à propos du Cloud à la moulinette de mes nouvelles acquisitions. Faisons court, j'ai trouvé beaucoup de propositions, de descriptions ou d'illustrations et finalement assez peu de vraies définitions complètes. J'ai donc décidé de revenir aux sources, de consulter les documents des organisations internationales de standardisation ou autres instituts techniques pour en tirer la substantifique moelle...

En voici donc le résultat. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires. 

Les caractéristiques propres au Cloud Computing complètent sa définition. Elle sont mêmes indispensables pour bien identifier les points forts sur lesquels une entreprise peut bâtir ses solutions. Vous les trouverez donc ci-dessous détaillées.

Définition

nuage-cloud
C'est en novembre 2011 que le NIST -National Institute of Standards and Technology-  a publié un document (référence 800-145) donnant une définition du "Cloud Computing". En voici une traduction personnelle..

Le Cloud Computing est un modèle qui permet d'accéder facilement, à distance et à la demande, à un ensemble de ressources de calcul partagées et configurables (par exemple, réseaux, serveurs, stockage, applications et services) qui peut être rapidement activé et libéré avec un minimum d'effort de gestion ou d'interaction de la part du fournisseur de ressources.


En Août 2014, le secteur Standardisation des Télécommunications pour l'ITU -International Telecommunication Union- a publié une recommandation (référence Y.3500 "Overview and Vocabulary" - aussi disponible sous le standard international ISO/IEC 17788) mentionnant les termes communément utilisés pour qualifier le "cloud computing".


La recommandation apporte une précision car l'ensemble des ressources de calcul partagées et configurables devient un ensemble évolutif et élastique de ressources physiques virtuelles partagées. Rien de plus quant à la définition stricto sensu. En fait le vrai mérite de cette recommandation est de fournir un glossaire complet des termes gravitant autour du Cloud Computing. On y trouvera aussi bien une définition de la portabilité que de la résilience par exemple...

Ce qu'il faut comprendre de cette définition, c'est que le Cloud est un modèle économique et pas technologique. C'est une façon de consommer la puissance informatique, c'est ce qu'on appelle en anglais une "commodity", une commodité, au même titre que l'eau, le gaz ou l’électricité.

Caractéristiques

A l'origine le NIST dénombre cinq propriétés, l'ITU en ajoute une sixième en sortant le concept de multi-résidence de la notion d'agrégation de ressources. Les voici explicitées dans la vignette ci-dessous.

caracteristiques-cloud
Il &nbspdécoule directement de ces caractéristiques des avantages qu'une entreprise aurait tort de négliger.

L’accès multi-réseaux offre la possibilité de travailler depuis n'importe ou (s'il existe un réseau pour se raccorder), et depuis n'importe quel type de support (PC, tablettes, smartphones, etc).

Le self-service à la demande et l'ajustement rapide permettent à une société d'adapter sa configuration aux besoins du moment, le temps d'un clic. Ici les fournisseurs de cloud rivalisent de termes: flexibilité, agilité, élasticité, réactivité, évolutivité...car en moins de deux heures une entreprise peut augmenter ou diminuer les ressources informatiques en fonction de ses prévisions, sans se préoccuper du dimensionnement de son infrastructure. 

L’agrégation de ressources et son corollaire mesure du service met à la disposition d'une petite entreprise des moyens qu'elle n'aurait sans doute pas la possibilité d’acquérir par elle-même. Elle lui évite un investissement coûteux en le transformant en un coût de fonctionnement mesurable et prévisible.

Il existe encore bien d'autres avantages relatifs à ce modèle, souvent liés à la performance du fournisseur de service (fonctionnement industrialisé, standardisation et automatisation des infrastructures, experts multi-compétences disponibles 24 x 7, sauvegarde et réplication des données, reprise après sinistre, etc) qui représente une alternative efficace pour les petites ou moyennes entreprises qui n'ont ni les compétences ni les moyens financiers pour garantir en interne une qualité de service équivalente.

mercredi 2 novembre 2016

La transformation digitale pour les PME, Jour 1

Notre société change et son avenir s’écrit en numérique. La technologie s’immisce toujours plus dans les actes de notre vie quotidienne. Tous nos espaces en sont remplis. Plus moyen de s’ennuyer, plus moyen de se perdre. Nous faisons tout et savons tout en trois clics. Qu’il s’agisse de réserver, commander, payer, retirer, renvoyer ou souscrire, séduire, convenir, réunir, s’établir. Aucun secteur d’activité n’échappe à cette transformation.

transformation digitale osons
Avec l’usage du digital, la société se transforme, finies les barrières, nous sommes devenus des citoyens du monde. Enfin surtout des consommateurs du monde. Notre rapport à l’entreprise s’est équilibré. Nous avons repris une partie du pouvoir que le marketing nous avait caché. Nous pouvons maintenant réagir, comparer, discuter, acheter, notez. En trois commentaires ra(va)geurs sur les compétences du garage du coin nous pouvons briser une entreprise.

Nous avons aussi redécouvert que nous étions plus forts ensemble. L’économie collaborative, basée sur le partage d’information ou de produit est en marche. Paradoxalement les fonctions digitales donnent de la valeur au réel. On replace la relation au centre de l’échange. On utilise un logiciel mais c’est pour mieux se rencontrer, discuter, interagir.

Avant nous voulions tout posséder. Aujourd’hui nous voulons jouir. Ce n’est plus le produit qui est primordial, c’est le service autour, c’est la rencontre. Montez dans une voiture BlaBlaCar, louez un studio via Airbnb et faites vous des amis... Face à cette nouvelle concurrence, les entreprises doivent se réinventer pour retenir et attirer de nouveaux clients. Pas sur que fournir une transparence, un engagement social et écologique plus fort soit suffisant.

L’évolution d’un individu est plus rapide que l’évolution d’une entreprise. Toutes les entreprises aujourd’hui redoutent de se faire ubériser. C’est le mythe de David et Goliath revisité, la petite start-up agile et numérique qui renverse la multinationale tentaculaire. Partout fleurit le même leitmotiv, hormis la transformation numérique, point de salut !

Peut-être. A condition que le premier pas vers la transformation digitale en entreprise ne soit pas technologique mais culturel. Commençons par changer notre état d’esprit. Modifions notre approche. Par exemple, retrouvons le goût du risque. Considérons que dans le monde 4.0 ou nous vivons, ne pas prendre de risque est un risque.

transformation digitale collaborons
Le coût de l’indécision et de l’inactivité est souvent supérieur au coût de l’audace et du changement. Comme il est difficile pour l’esprit de se transformer, suggérons donc que la première étape vers le succès est l’échec. Autorisons-nous cet aphorisme pour ne plus avoir peur d’entreprendre !

Et si nous avons encore des réticences, collaborons. A plusieurs, la prise de risques parait diluée. Surtout mélangeons nos idées. Sans consanguinité. Mettons autour de la table des personnes différentes venant d’horizons divers. L’innovation ne naît pas de l’éclair de génie d’un unique individu mais plutôt de réflexions partagées par un ensemble disparate. Innover, c’est collaborer et prendre des risques.

Dans la petite et moyenne entreprise, créons un espace convivial. La cafétéria par exemple. Faisons en sorte d’y réunir des conditions d’accueil qui subliment le partage d’idées. Les améliorations naissent souvent de ces échanges impromptus. Suscitons les propositions du personnel, et alors seulement, appuyons-nous sur la technologie digitale. Elle est au service de la transformation de l’ entreprise. Rappelons-nous que ce qui est important n’est pas ce que nous faisons mais plutôt pourquoi et comment.

 

mardi 1 novembre 2016

Nuage informatique à l'horizon, consultons...

pensons-au-cloud

C’est le moment de renouveler la maintenance des serveurs locaux. Ces derniers temps, quelques incidents répétés ont nécessité le remplacement de pièces, créant des interruptions de services et suscitant le mécontentement des utilisateurs. Le directeur financier n’a pas vraiment apprécié de devoir financer des serveurs vieillissants… et il l’a fait savoir en demandant ironiquement quand est-ce que l’IT aurait la tête dans le nuage…

Le responsable informatique, sur la défensive, à commencé par dire que ce n’était pas si simple que ça, surtout pour les « 3 serveurs Unix qui hostent des applications natives », il a même ajouté que "ça m’étonnerait que nos fournisseurs historiques se laissent dépouiller" et pour finir, désabusé, il a conclut que "si on veux mettre le bazar pour deux ans, faut pas s'gêner, y'a qu'a, faut qu'on..."

De fait, le responsable informatique, appelons-le Patrick, a grandit avec son entreprise. Il coordonne aujourd'hui une équipe de 4 personnes -qu’il a recruté lui-même -et il passe le plus clair de son temps à gérer des routines opérationnelles  quand il n'est pas happé par les imprévus. Patrick a bien conscience qu'il devrait plus fournir et maintenir des solutions en ligne avec les objectifs commerciaux de l'entreprise, mais il ne sait pas trop comment s'y prendre...

coaching-formationPatrick reporte au Directeur Général qui s'appelle Jean, et Jean, la stratégie... c'est son truc ! Jean a un avis sur tout, et même sur les dernières technologies. Surtout Jean est lucide. Souvent il souhaiterait trouver en face de lui un interlocuteur qui le challenge et argumente, qui lui montre les limites ou qui lui ouvre des perspectives. Jean sait au fond de lui-même qu'il lui manque un maillon fort dans sa chaîne décisionnelle, une personne capable de par sa vision et ses compétences d’entraîner 
l’équipe informatique vers des horizons technologiques plus pertinents. Si seulement Jean pouvait trouver cette ressource ponctuelle dirigeante pour l'accompagner dans la durée mais sans que ses coûts explosent ! Un interlocuteur présent un ou deux jours par semaine, qui réorganise et re-dynamise l’équipe IT pour qu'elle fournisse les solutions et services utiles aux métiers de l'entreprise.

Jean a beaucoup consulté et finalement Jean a trouvé. 

Si vous voulez savoir comment Jean a transformé son informatique, utilisez les commentaires ou envoyez un message à it360.consultant@gmail.com .