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mercredi 7 décembre 2016

Cloud Computing, quel modèle pour votre entreprise ?

Reprenons. Nous avons vu la définition du Cloud Computing De ses caractéristiques techniques nous avons déduit les avantages qu'une entreprise peut en tirer. C'est un bon début. Toutefois le véritable atout du Cloud Computing réside dans son modèle, qui lui permet d'offrir une multitude de services adaptés aux besoins du client. Il est primordial pour une entreprise de bien comprendre les différents aspects de cette architecture afin de déterminer plus précisément les solutions adaptées à ses besoins. Vu le rythme d’évolution du Cloud Computing, il y a fort à parier que ce sera demain la méthode principale pour obtenir des ressources informatiques. Mieux vaut donc s'y préparer aujourd'hui.

Commençons par une analogie. Imaginez un réseau routier, ferroviaire, fluvial ou aérien. Sur cette infrastructure roulent, naviguent ou volent différents types de plateformes. Ce binôme infrastructure-plateformes est réuni dans le but de transporter d'un point A vers un point B des hommes et des marchandises. C'est un peu la même chose avec le Cloud... il existe un binôme infrastructure-plateformes dont le but est de fournir des services applicatifs en traitant des données.

Le Cloud a donc trois couches pyramidales qui correspondent aux trois manières d'offrir des services aux entreprises.

Le SaaS, à votre service dans quels cas ? 

saas-iaas-paasLa couche la plus haute est appelée SaaS, Software as a Service. Dans ce mode, le client utilise des applications installées et administrées par le fournisseur de services. Les données de l'entreprise sont alors traitées par le fournisseur et accessibles via un navigateur. Plus besoin de s'occuper des versions de l'application, des mises à jour, des différents composants matériels et logiciels nécessaires à la fourniture du service. Un exemple mondialement connu  d'application SaaS utilisée par de nombreuses entreprises est Salesforce.com, logiciel de gestion de la relation clients.

Les petites et moyennes entreprises se tournent volontiers vers les services "SaaS", notamment pour des applications payables à l'usage, ce qui leur évite d'investir dans le développement, le test et le déploiement de ressources internes. En adoptant des applications basées sur le cloud (messagerie, planning/agenda partagé, application de relations clients ou fournisseurs, gestion de plans de reprise d’activité, comptabilité, ressources humaines, etc), l'entreprise réserve le capital pour le développement de son cœur de métier. Suivant différentes études (1), plus d'une petite ou moyenne entreprise sur deux dans le monde utilisent plus de 3 services applicatifs du Cloud (comme la messagerie électronique, un site web avec module de paiement, etc...)

Alors si votre entreprise a un besoin ponctuel, par exemple une forte augmentation d’activité à mener à la fin de chaque mois ; ou un projet particulier qui requiert pour trois mois l'utilisation d'un logiciel de collaboration ; bref pour une action limitée dans le temps ou dans la ressource à fournir, c'est le mode le plus adapte.  C'est aussi un mode à favoriser pour des taches banales, qui ne contribuent pas ou peu à la valeur ajoutée des produits ou des services de votre entreprise, par exemple un service de messagerie électronique. C'est enfin un mode à privilégier si votre entreprise a un besoin fort de mobilité (commerciaux) ou une interaction importante avec le monde extérieur (un grand réseau de distributeurs, de nombreux sites éparpillés sur la planète, etc).

Il y a quand même des cas ou il n'est pas judicieux de basculer sur une application SaaS. Par exemple dans un environnement industriel qui requiert le traitement en temps réel de très nombreuses données pour lequel il existe d'ailleurs souvent des applications développées en interne qui satisfont pleinement l'entreprise. Ou dans des cas plus rares lorsqu'une législation n'autorise pas des données à être traitées ou conservées hors du pays d'origine. 

Le PaaS, plateforme pour le développement d'applications

La couche intermédiaire est appelée PaaS, Platform as a Service.. C'est le mode par lequel le fournisseur de services, en plus de fournir et d'administrer l'environnement machine (IaaS) s'occupe aussi du système d'exploitation et des outils d'infrastructure et de certains logiciels tiers. Le client peut ajouter et donc supporter ses propres outils, ainsi que la couche applicative. Parmi les fournisseurs de services PaaS les plus connus nous trouvons Google App Engine, Microsoft Azure Services notamment.

Les grands entreprises (+ de 1000 personnes) préfèrent ce mode de service plus adéquats pour fournir des ressources servant à développer et tester de nouvelles applications. Cela réduit le temps de déploiement d'applications clients, parce que les projets sont lancés sans avoir à passer par un circuit interne d'approvisionnement de ressources long et complexe (équipement réseau, serveurs, outils de sauvegarde plus la sécurité). Si vous utilisez la méthodologie agile pour le développement itératif et incrémental de vos applications, le PaaS est l'outil idéal pour faire face aux besoins à venir.

Le mode de service PaaS permet aux entreprises d’expérimenter de nouvelles technologies ou de nouveaux services qui seraient prohibitifs s'ils étaient achetés et déployés en interne. Cela permet aussi de s'adapter aux demandes de changements rapides du marché.

Il n'est pas souhaitable d'utiliser le mode PaaS si la performance de l’application développée est fortement dépendante d'une personnalisation poussée des logiciels ou matériels qui composent la plateforme. Pas plus qu'il n'est recommandé d'avoir sur cette plateforme des logiciels propriétaires qui pourraient empêcher de poursuivre le développement sur le PaaS d'un autre fournisseur de données, si le votre venait par exemple à faire faillite...

L' IaaS, l'infrastructure à la demande

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La couche la plus basse est appelée IaaS, Infrastructure as a Service. C'est l'ensemble des ressources matérielles et logicielles (réseau, stockage, sauvegarde, serveurs, virtualisation) mises à disposition par le fournisseur de services. Le champion incontestable de l'IaaS est aujourd'hui AWS, Amazon Web Services, bien loin devant Microsoft Azure (1). Son offre propose de nombreux services (calcul, stockage, base de données, analyse, outils de développement, outils de gestion, etc) configurable suivant une myriade d'options.

Le principal avantage d'IaaS est de s'affranchir de l'achat d'équipements. Si votre Directeur Financier préfère l'Opex au Capex ou si votre entreprise débute et n'a pas le capital suffisant pour investir dans du matériel informatique, le mode IaaS est avantageux. Ou alors si vous devez faire face à un pic d’activité coté infrastructure, ou que suite à une demande des métiers vous souhaitiez tester ou répondre à un besoin particulier. En fait, des qu'une situation de blocage ou de dégradation de performance exige une réponse rapide, le mode IaaS peut être un recours acceptable. 

Faire appel à une solution Cloud IaaS peut s’avérer délicat dans certains cas ; par exemple lorsque des contraintes légales de conformité s'appliquent concernant le traitement ou le stockage de données hors des frontières, dans des environnements fournissant a priori moins de garanties de service que localement ; lorsque le niveau de performance exigé est tel que seule une infrastructure dédiée sur site peut répondre aux besoins des métiers de l'entreprise.

Alors, quel Cloud pour quelle entreprise ?

Les grandes entreprises ont des buts ou des obligations qui nécessitent souvent que leur applications soient hébergées en interne, ce qui limite leur accès au SaaS. Toutefois, utiliser les services Cloud dans le début du cycle de vie d'une application les intéresse. L'utilisation d'IaaS et/ou de PaaS pour développer et tester des applications augmente la productivité des développeurs, réduit le temps de mise sur le marché et les coûts associés.

Les PME quant à elles favorisent le SaaS parce que des applications prêtes à l'emploi sont fournies via un modèle économique de paiement à l'utilisation qui est compatible avec leurs objectifs stratégiques.

Aujourd’hui les entreprises attendent que les services Cloud ne soient plus uniquement tournés vers l'assistance aux objectifs stratégiques, mais vers l’exécution de tâches quotidiennes pour soutenir les processus métiers critiques de l'entreprise.

lundi 5 décembre 2016

Avons-nous été abandonné par nos dirigeants ?

Stephen Hawking vient de publier un avis dans The Guardian du 01 décembre 2016 intitulé « C’est le moment le plus dangereux pour notre planète ». Si l’anglais ne vous pose aucun problème, je vous encourage à prendre connaissance de l’alerte lancé par ce chercheur. Si vous maîtrisez mal la langue de Shakespeare... c’est dommage ! Ce texte est tellement dense que le résumer reviendrait à le dénaturer. Voici quelques réflexions autour des idées développées dans cet article.

Nous vivons dans l’inégalité



barre-immeubleRien de bien nouveau me direz-vous. La répartition des richesses n’a jamais été aussi contestable… et contestée, en témoigne le Brexit au Royaume-Uni ou l’élection de Donald Trump aux États-Unis.

Et peu importe les conseils des plus avisés, des experts et autres sommités, les exclus du partage ont retrouvé la voix électorale pour jeter un cri d’angoisse à la face des élites. Et maintenant, que vont faire nos dirigeants ?

Avant qu’ils ne prennent une décision quelconque, il serait bon qu’ils tirent les leçons du passé. En auront-ils l’humilité ?

Depuis trente ans, il y a toujours plus d’automatisation dans les usines, toujours plus d’intelligence artificielle, toujours plus de nouvelles technologies, toujours plus de globalisation économique. Depuis trente ans, il y a besoin de moins en moins de personnes pour produire plus, il y a de moins en moins de travail. Et le travail, c’est pas seulement la santé, c’est surtout l’égalité sociale, c’est une promesse de richesse. Sans emploi, on ne lutte plus pour maintenir son niveau de vie, on lutte pour gagner sa vie.

Alors quand demain nous aurons à affronter des défis planétaires comme le réchauffement climatique, la production alimentaire, la surpopulation, l’extinction d’espèces animales, l’éradication de pandémies, l’acidification des océans, la désertification, que ferons nos dirigeants ? Et nous, à titre individuel, quelle attitude adopterons-nous ?

Partage ou repli ?


Demain il y aura moins de ressources. Et qui seront dans les mains de quelques uns. Alors, devrons-nous partager avec encore plus de monde ou devrons-nous jalousement jouir de nos réserves ? 

Devrons nous accélérer le développement global pour limiter les flots massifs de migrants jetés sur les routes ? Ou devrons-nous construire des murs et des barrières, édifier des protections contre nos voisins ?

quartier-vauban-fribourg
Ce jeudi 01 décembre, j’ai pris connaissance du texte de Stephen Hawking alors que j’étais assis dans un bus pour rentrer chez moi.

Quelle ironie ! Je revenais de visiter le quartier Vauban, à Fribourg-en-Brisgau, Allemagne, là ou d'anciennes casernes, rendues à la municipalité en 1992 suite au retrait des forces françaises stationnées en Allemagne ont laissées place en vingt ans à un éco-quartier responsable. Les premiers occupants des lieux, inégaux et souvent illégaux, se sont unis en collectifs et associations pour participer à la reconstruction de l’espace. D’abord avec des matériaux récupérés, puis dans une démarche plus visionnaire de développement durable, d’autres logements sont sortis de terre, mieux conçus, plus performants. Aujourd’hui, environ 6.000 habitants vivent dans ce quartier. Une grande majorité de maisons produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme…

Au quartier Vauban, les jardins sont des espaces communs à partager entre locataires…Demain, saurons-nous faire aussi bien avec les ressources de la planète ? Serons-nous assez matures pour faire abstraction de nos intérêts particuliers au profit du bien général ? Et pourrons-nous compter sur nos dirigeants pour montrer la voie ?